"Si tu n'es pas toi, qui le sera?" -Nancy
Dumais
Au cours de sa tournée des petites salles du
Québec, Nancy Dumais s'est arrêtée au
Centre d'Arts de Richmond, le temps d'un spectacle haut en
couleur. C'est à cette occasion que j'ai eu le
plaisir de l'interviewer. Fort sympathique, mais surtout
volubile, voici quelques extraits de l'entrevue qu'elle m'a
accordée.
-Quelles écoles as-tu fréquenté
au secondaire?
La Polyvalente de Mistassinni et la polyvalente Jean-Dolbeau
en quatrième secondaire.
-Réussissais-tu facilement?
Non, pas vraiment. J'étais gênée et je
n'aimais pas vraiment l'école. J'aimais par contre le
français et les arts plastiques. J'avais un
tempérament plutôt rêveur et je faisais
des coups avec la gang, question de me faire accepter.
-Qu'est-ce qui t'as marqué durant ton
adolescence?
Je ne peux pas dire que ce fut une période
merveilleuse de ma vie, cependant, la musique est une des
choses qui étaient importantes pour moi. Je
détestais le disco; j'aimais surtout la chanson
francophone, Diane Tell en particulier.
-Maintenant, quelles sont tes influences
musicales?
J'aime bien Alanis Morissette, Third Eye Blind, Radiohead et
New Radical, pour ne nommer que ceux-là.
-Comment perçois-tu la jeunesse
actuelle?
Les adolescents sont moins niaiseux que nous
l'étions, en ce sens qu'ils sont mieux
débrouillards, plus informés. De plus, ils
sont considérés comme de jeunes adultes, comme
des personnes à part entière, non pas
seulement en "transition".
-Est-il important de chanter en français pour
toi?
Tout d'abord, je crois qu'il ne faut pas mêler la
politique à la chanson. On exprime ce qu'on ressent,
peu importe la langue qu'on utilise. Beaucoup de bonnes
choses se font en français, ce n'est pas vrai que
ça sonne mieux en anglais, c'est complétement
dépassé de penser ainsi.
Un tantinet nerveuse, quelque peu timide, Nancy Dumais
n'en demeure pas moins une très agréable
personne. J'espère que vous aurez un jour la chance
de la voir en spectacle. Jean-Thomas
Léveillé-Trudel
Plus stressant qu'un match de hockey!
Samedi le 10 avril dernier avait lieu, à
l'Assemblée nationale à Québec, une
importante compétition internationale: la
Dictée des Amériques. Bien plus excitante
qu'un match de hockey, cette compétition
réunissait plus d'une centaine de gens de tous
âges venant de partout dans le monde et partageant la
même passion: le français.
Cette dictée, écrite par l'écrivaine
Marie Laberge, était d'un très haut calibre.
Les mots comme catachrèse, hypallage et hypotyphose
n'y étaient pas rares. Les participants
étaient divisés en cinq catégories.
Cinq champions étaient donc couronnés à
la fin de l'épreuve. Parmi les concurrents d'Europe,
d'Asie, d'Afrique, d'Amérique du Sud, des
états-Unis et du Canada, deux Québécois
sont parvenus à décrocher ce titre. Un
Gatinois, Marc Ethier, n'a fait qu'une faute et demie dans
la catégorie des juniors (18 ans et moins); alors que
chez les seniors professionnels (professeurs, linguistes,
etc.), c'est un jeune journaliste de La Tribune qui a
décroché l'honneur. Avec seulement quatre
fautes, Steve Bergeron s'est mérité le titre
de champion de l'est du Canada.
La septième édition de cette
compétition d'envergure internationale est
prévue pour avril 2000. Avis aux
intéressés, surveillez les coupons de
participation dès janvier prochain dans La Presse et
dans votre Télé Plus. Mais attention! Soyez
fin prêts: lisez beaucoup et revisez votre grammaire,
car je peux vous dire, pour y avoir déjà
participé, que la Dictée des Amériques,
ce n'est pas du bonbon... ni du hockey! Jean-Thomas
Léveillé-Trudel
Le Tournesol encore aux premiers
rangs
C'est au cours du mois d'avril qu'ont été
rendus publiques les résultats aux épreuves
uniques de juin 1998 du ministère de
l'éducation du Québec. Ces épreuves
consistent en fait aux examens de fin d'année pour
les élèves de quatrième et de
cinquième secondaire. Ils comprennent donc les
matières suivantes (tant en anglais qu'en
français): Sciences physiques 416; Histoire du
Québec et du Canada; Français, production
écrite; Anglais, production orale et écrite
ainsi qu'Anglais, compréhension orale et
écrite.
Une fois de plus, l'école secondaire du Tournesol
a fait bonne figure en se classant première en
Français, production écrite au niveau des
Cantons de l'Est et quinzième au niveau
provincial.
Par ailleurs, sur les 515 écoles francophones du
Québec, le Tournesol occupe la 63e place pour ce qui
est du classement général avec un taux de
réussite de 95%. Ce qui est plus remarquable encore,
c'est que notre école est troisième en Estrie
-établissements anglophones et francophones
confondus-, toujours au classement général,
talonnant de près l'école en tête et ses
95,9%.
Félicitations donc à tous les
élèves du Tournesol qui performent
d'année en année. Cependant, il ne faut pas
s'arrêter là! Sky is the limit! Continuons
notre bon travail!Jean-Thomas
Léveillé-Trudel
Déjà les vacances... enfin,
presque! - Édito
Le chaud soleil se montre le bout du nez... Le ciel est
dun bleu azur si pur... Les arômes estivaux nous
enivrent... Une seule conclusion nous vient à
lesprit: ça y est; cest
lété!
Halte là! Restent encore quelques semaines - des
plus importantes dailleurs - décole!
Constatation désolante, je vous laccorde, mais
réalité tout de même! Alors, au lieu de
nous inciter à tout laisser tomber, cette belle
température devrait plutôt nous encourager
à donner un dernier effort afin de pouvoir profiter
de notre été sans craindre le facteur de nous
annoncer que notre capitulation printanière nous vaut
maintenant une année supplémentaire au
secondaire! Quitte à étudier nos
mathématiques sous une ombrelle!
Lété est à nos portes, certes,
mais ce qui importe davantage, ce sont les études;
des études qui vous permettront de décrocher
un emploi qui vous intéressera beaucoup plus que la
routine monotone de lécole. Pensez-y bien, un
mois de plus au soleil et un an de plus à
lécole, est-ce que ça en vaut vraiment
la peine? Le choix est pour moi bien clair, et pour vous?
Jean-Thomas Léveillé-Trudel
Le défio de l'excellence
Le 11 mai dernier, M. Joseph Aghaby, le directeur du
programme de journalisme de la Cité collégiale
d'Ottawa était de passage à la salle de presse
Arel-Morin du Tournesol. Celui-ci, accompagné d'un
ancien du Baladeur M. J-F Poudrier, étudiant en
journalisme à Ottawa, a profité de son passage
pour expliquer à l'équipe de journalistes du
Tournesol qu'ils pouvaient passer du sec à
l'université avant de revenir compléter leur
formation à la Cité collégiale.
L'objectif est de permettre aux étudiants de
parfaire leurs connaissances et leur capacité en
rédaction-recherche avant de revenir au
collège pour passer de la théorie à la
pratique. C'est une toute nouvelle approche qui met de
l'avant une pédagogie en situation réelle.
évidemment il faut faire application et passer les
tests du dept. de journalisme au collège avant de
s'engager dans ce nouveau programme. Les frais de
scolarité comprennent la location d'un ordinateur
portatif.
Au Tournesol, en matière de
français-journalisme, l'approche pédagogique
en situation réelle est mise en pratique depuis 5
ans. Elle est porteuse de fruits comme le prouve la
qualité du journal et de toutes les autres
productions qui sortent de la salle de presse Arel-Morin.
Nos élèves gagnent les collèges
d'Ottawa, de Jonquière, de Sherbrooke et de Rosemont
avec une large avance en rédaction, infographie et
édition. De plus nos élèves on le sens
du "deadline" (tombée).
En matière d'équipement et de salle de
presse, il est clair que le Tournesol est pour le moment en
avance au Québec et en Ontario. C'est ce qui nous
vaut de très nombreux visiteurs.
Ce succès nous le devons au type de gestion qui
est appliqué à la salle de presse Arel-Morin
et également à la qualité du travail et
à la nature de l'engagement de tous nos jeunes
journalistes. Cette option est de toute évidence
réservée à des élèves de
4e et 5e secondaire qui veulent travailler ferme. Il n'y a
pas d'excellence sans une énorme somme de travail et
une constance sans faille. L'équipe 1998-1999 a
relevé le défi de l'excellence et
l'édition 2000-2001 est invitée a relever
à nouveau ce défi dès août 1999.
Pierre Pinard
Chroniques automobile
- On verra bientôt sur nos routes la toute nouvelle
Thunderbird 2000. Ce deux places d'inspiration 1956 fera un
malheur aussi grand que la NewBeetle en fait un
présentement; sauf qu'elle cachera sous son capot un
V8 très puissant.
- Volxwagen vient de lancer sa NewBeetle turbo. 150 chevaux
sous le capot feront prendre bien des contraventions aux
imprudents.
- Mercédès commercialisera un tout nouveau
coupé sport pour l'an 2000. Il rivalisera avec la
Viper de Chrysler au chapître de la carrosserie. Pour
le reste, cette nouvelle Mercédes soufflera tous les
records de vitesse et de tenue de route.
- Une toute nouvelle firme vient de lancer sur le
marché nord-américain une petite
économique la Daewo. La carosserie est assez bien
réussie et son petit moteur de 1,5 litres
s'avère assez vaillant. En voilà une qui
rivalisera avec les Honda et cie et qui s'adresse aux jeunes
acheteurs.
- Le marché du camion léger est en train de
dépasser le marché de l'automobile. En
amérique, les utilitaires sont les véhicules
qui se vendent le plus. Le pick-up bat la marche avec la
série F-150 de Ford; suivent les vans et surtout les
petits 4X4 de toutes factures incluant le tout nouveau 4X4
BMW réservé aux plus riches acheteurs. On doit
cette tendance aux acheteurs qui ont entre 25 et 35 ans. Ils
veulent transporter leurs motos ou leur VTT, leur
moto-marine ou leur kayack et parfois une petite roulotte ou
une embarcation plus puissante.
- En janvier 2000, 10 % des voitures neuves vendues en
Californie devront être non-polluantes. On verra alors
apparaître de nombreuses voitures à propulsion
électrique. Ford, Gm et Chrysler battront la marche.
C'est alors que Mercédès décidera sans
doute d'exporter enfin sa mini. Elle est déjà
disponible en europe avec un moteur électrique ou une
petite cylindré de 1,5 litres à essence ou au
diésel.
- Si vous en avez un jour les moyens (une loterie aiderait)
vous pourrez alors vous procurer la toute nouvelle Ferrari
qui sortira bientôt de Modena. Elle remplacera la
lignée des 455 V8. Le prix frôlera les 400 000
$ can. ça coûte cher pour faire le 0-100 km en
4,5 seconde plutôt qu'en 9,5 secondes avec un bon
vieux Chevrolet.
- Les japonais dans tous ça? Ils vendent beaucoup de
véhicules assemblés au états-Unis. Les
modèles changent très peu mais les
mécaniques se perfectionnent d'une année
à l'autre. Ils ont misé juste, car les
consommateurs recherent de plus en plus les voitures
durables et sans problèmes (7 ans environ). La
qualité est là et le coût des
pièces le prouve également.
- La Miata vient tout juste de faire peau neuve. Le moteur
est plus puissant, la carosserie est mieux dessinée
et la tenue de route est améliorée.
L'habitacle a peu changé et il ressemble à s'y
méprendre à celle les anciennes MG-B de la fin
des années 70. Dommage que les anglais aient
abandonné à toute fin pratique ce segment du
marché en amérique du nord.
- En Italie Alfa-Roméo vient de lancer un nouveau
sedan et un nouveau coupé sport aux lignes
futuristes. Tous les fabriquants imiteront ses lignes car le
design est très achevé. Dommage qu'une fois de
plus, ces petites merveilles ne viennent pas en terre
d'amérique. Ces voiture ultra-sportives ne
conviennent pas tous-à-fait à notre climat
nordique et Alfa Roméo vend toute sa production en
Europe.
- Chevrolet mine de rien revient en force sur le
marché américain. La Malibu est en train de
reconquérir les coeurs et on en voit de plus en plus
sur la route. Sobre, le design convient à toutes les
couches de la société. Le moteur offre des
prestations surprenantes et la tenue de route s'avère
fort honnête : rien de trippant mais beaucoup de
satisfaction et un rapport qualité-prix avantageux.
Ron Mastine en conduit une et il semble fort satisfait.
- Les premiers camions Durango sport sont arrivés
à Sherbrooke de même que les tous derniers
produits de la gamme Chrysler. La 300 est pétante!
Elle ne fait pas dans la discrétion... et son prix
doit aussi être pétant!
- En matière de voitures ou de camions usagés
tout indique qu'un concessionnaire de Greenlay en offre plus
d'un et à très bon prix. On pouvait s'y
acheter une Mustang V8 de quelques années la semaine
dernière pour une fraction de son prix de vente de
base (dans le neuf). Pourtant elle avait à peine
quelques années.
Cours de conduite ou pas de cours de conduite?
Même si un des avantages est d'accélérer
l'accréditation d'un permis de conduite, il n'en
reste pas moins qu'un bon cours de conduite permet aux
jeunes conducteurs de mieux connaître, donc de mieux
observer les règlements de la circulation. Cela
évite certainement des tas de petits accrochages et
bien des contraventions inutiles.
Les cours de papa...
Les cours de papa c'est bien le fun, mais vous risquez
d'obtenir un permis sans véritablement savoir vous
comporter sur la route. En plus, vous risquez
d'hériter des mauvaises habitudes de votre
honnête conducteur de père. La
différence? C'est que lui, il a de
l'expérience et des réflexes
d'enmagazinéS pour toutes les circonstances mais pas
vous!
Pierre Pinard
Une belle complicité au C.P.C
Au cours des trois derniers mois , les
élèves du cheminement particulier continu
ainsi que leur enseignante, Agathe Moreau, ont eu la chance
de travailler avec une stagiaire terminant son cours en
adaptation scolaire. Cette dernière, Julie Pruneau,
aurait fait ses études secondaires au Tournesol. Lors
de son passage, Mme Pruneau a réalisé de
nombreux projets avec les élèves qui ont tenu
à souligner son départ en lui organisant une
petite fête.
Lors des derniers mois, Julie a fait de l'animation
à l'aide de l'informatique, ce qui fut fort
appréciée. Elle leur a également fait
découvrir des légendes ainsi que des contes en
passant par l'anatomie des yeux.
Pour leur part, les élèves et l'enseignante
ont bien apprécié l'ardeur au travail de cette
dernière. Beaucoup de temps et d'énergie
auraient été au rendez-vous! Pour ce qui est
de la finissante, elle considère l'expérience
comme inoubliable et elle tient spécialement à
souligner le sens du respect dont les élèves
ont fait preuve ce qui l'aurait particulièrement
impressionnée. Anne-Marie Leclerc
Capteurs de rêves
Les légendes des capteurs de rêves
On les appelle habituellement les "dreamcatchers", mais dire
capteurs de rêves conviendrait mieux. Depuis quelques
années, on les retrouve dans toutes sortes de
boutiques d'artisanat amérindien. Les capteurs de
rêves sont des instruments spirituels utilisés
par plusieurs tribus amérindiennes. Ces instruments
sont reliés à de nombreuses légendes
évoquant la femme-araignée.
Pourquoi l'araignée?
L'araignée, pour les peuples autochtones, est une
créature mystique à laquelle on attribue des
pouvoirs aussi nombreux qu'étranges. Pourquoi? C'est
simple! Elle réalise des tissages formidables que
l'homme a lui-même de la peine à
réaliser. Sa puissance està son plus fort au
cours de la nuit, car selon les légendes, les
étoiles seraient les cavenas où elle tisse une
toile qui englobe l'univers.
Porte-bonheur
Cela dit, le capteur de rêves est essentiellement une
petite représentation de la grande toile du ciel. En
ce sens, c'est un cadeau précieux que nous a fait la
femme-araignée, puisque les capteurs de rêves,
tout en piégeant les cauchemars et les mauvais
rêves, lorsqu'il est offert par un ami, il signifie
qu'il a coeur à nos meilleurs intérêts,
surtout s'il l'a lui-même fabriqué: Alors, son
énergie positive est associée à
l'énergie de la femme-araignée.Sandie
Guillemette
Concours Desjardins
Quatre élèves de l'école ont
remporté le concours local Desjardins. Trois de
ceux-ci se sont illustrés dans le domaine des arts
plastiques. Les trois talentueux dessinateurs sont : Charles
Randlett, Kevin Maurice et Julie Corriveau. Ils devaient
produire un dessin illustrant un sport. Kevin a
illustré le tennis, Charles la planche à neige
et Julie le saut à parachute. Paule Morin-Thibault a
pour sa part remporté un prix dans la
catégorie écriture. Félicitations
à tous nos grands gagnants! Marjolaine Dugas
Coups de coeur, coup de masse
Coups de coeur
L'équipe de basket de l'école du Tournesol ont
remporté les séries éliminatoires au
basketball.
Les activités organisées dans le cadre de la
semaine du français ont été une
réussite. Félicitations à tous les
organisateurs!
La beau temps qui revient enfin.
Seulement une étape et c'est les congés.
La vente de chocolat parrainée par les
Québékers pour aider les Kosovars.
Le comité du bal qui a décidé de faire
un dernier projet de financement.
La visite des fut un projet très intéressant
selon les participants.
La préparation pour les pièces de
théâtre de fin d'année.
Coups de masse
Ceux qui peignent les chaises de certains
élèves à l'école.
Réfléchissez!
La fusillade qu'il y a eu dans une école du
Colorado.
La loi qui accepte le port d'arme aux États-Unis.
Le retour des mouettes qui volent au-dessus de nos
têtes.
La recherche sur un pays en Anglais de secondaire 5.
L'examen de français écrit qui arrive à
grand pas.
Le conflit majeur au qui se déroule au Kosovo.
Le retour des moustiques.
Dave Lafrenière
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