Dan Bigras et Laurence Jalbert

Le 3 décembre 1999, je suis allée voir le spectacle de Laurence Jalbert et Dan Bigras. Je dois avouer que je m'y suis rendue avec peu d'enthousiasme puisque je ne suis pas une fan de ces deux artistes. Par contre, à la fin, j'étais toute émerveillée. Ils se livrent sur scène avec une énergie indescriptible et une complicité énorme.

Ils interprètent plusieurs de leurs grands succès respectifs, mais ils chantent toujours ensemble. Le public ne peut qu'être transformé lors du spectacle grâce à la façon dont ils livrent leurs chansons. Même une touche d'humour entre chacune d'elles n'est pas oubliée pour briser la glace entre les gens et eux. C'est Dan qui joue de tous les instruments utilisés: clavier, saxophone et guitare. Il réussit même à jouer de deux instruments en même temps, soit du clavier et du saxophone. Il lui arrive souvent de faire quelque solo et, croyez-moi, lors de ces moments, la salle au complet l'admire; il possède un talent extraordinaire pour la musique. Pour Laurence, c'est sa voix qui nous a conquis. Elle fait ses chansons et celles de Dan avec coeur, elle chante d'une façon merveilleuse et nous tient en haleine durant tout le spectacle. À la fin, les gens en redemandaient: deux rappels ont été offerts à la joie de tous. Un moment inoubliable. Marie-Pier Dion Vigneault


Notre-Dame de Paris

Grandiose, éblouissant, magique... Que de faibles mots pour exprimer tout l'émerveillement que j'ai ressenti lors de la représentation que donnait la troupe de Notre-Dame de Paris au Centre Culturel de Sherbrooke le jeudi trois février dernier. En terminant sa tournée dans les Cantons-de-l'Est, cette immense production offre aux Québécois l'accomplissement de tous les arts de la scène : le théâtre, le chant, la danse baignés dans la lumière des différents projecteurs.

Des danseurs-acrobates aux chanteurs jusqu'à l'imposant décor, mes yeux n'ont pas eu le temps de tout voir ! Le spectacle possède un rythme endiablé qui m'a conduite jusque dans l'univers de Quasimodo (Mario Pelchat) et sa cathédrale. Je ne peux toutefois passer sous silence la prestation magistrale donnée par notre Esmeralda, France D'Amour, qui brille littéralement sur scène.

Pour clore le spectacle, après le flot d'applaudissements, Sylvain Cossette, le poète Gringoire, nous invite à l'accompagner dans la pièce récipiendaire du Félix de la chanson populaire de l'année (Le temps des cathédrales). Je dois vous avouer que les mille six cents spectateurs étaient beaucoup plus silencieux que les deux dernières minutes qui précédaient cette idée surprenante ! Stéphanie Rhéaume


Bye Bye du Tournesol, l'an 2000 célébré en grand

Yeux pétillants et coeur léger, les élèves qui ont assisté à l'après-midi de Noël au Tournesol ont débuté leur congé tout souriants et imprégnés du souvenir d'une journée fabuleusement orchestrée pour célébrer l'arrivée de l'an 2000. De simples félicitations seraient largement insuffisantes pour exprimer les éloges que méritent tous les participants.

Comment oublier les éclats de rire résultants des sketches farfelus présentés par les élèves, certains déguisés assez spécialement d'ailleurs (un sapin, une dinde, Jean-Lou et les autres de La Petite Vie, etc...). Les animateurs, bien que peu connus, ont suivi la tendance humoristique en «poussant» quelques bonnes plaisanteries entre chaque entrée en scène de nouveaux artistes. Les membres de 100% Colons, qui assuraient la partie musicale du spectacle, sont restés fidèles à eux-mêmes en offrant une prestation digne du véritable soir de l'An 2000. Il s'en fallait d'ailleurs de peu pour qu'on s'y croit réellement, tant l'ambiance du temps des fêtes était à son paroxysme.

En terminant, il serait de mise, même si cela est déjà fait, de féliciter personnellement chaque personne impliquée dans le Bye Bye du Tournesol. Théâtre, humour, lypsing, musique ainsi que chapeaux, ballons, flûtes et autres accessoires de fête balancés dans la foule, rien n'a été négligé pour faire de cette après-midi de Noël la meilleure, à mon avis, à avoir été réalisée au Tournesol depuis longtemps. Chapeau! Esther Fortin


Jouer les seconds violons

Vous remarquerez, en regardant le ciel dans une nuit qui vous paraîtra particulièrement spéciale, que vous serez toujours porté à fixer la plus grosse étoile, la plus brillante. Mais scruter ses alentours et vous y verrez une toute petite étoile qui semble s'évertuer à s'épanouir jusqu'au tréfonds de l'univers.

Bien des gens se retrouvent, à quelque moment de leur vie, dans la situation de la petite étoile qui ne donne l'impression que de mourir, seul, oubliée derrière les grandes. Mais cette petite étoile joue un rôle primordial pour les autres. Il s'agit d'un faire-valoir, d'un second violon. Que serait la grosse sans la petite ? Une étoile qui n'a rien de spéciale mais qu'on remarque à tout coup.

Ayez confiance en votre petite étoile. Vous aurez, vous aussi, vos minutes de gloire. Après tout, «c'est pas parce qu'on est petit, qu'on peut pas être grand»...un jour. Georges Tremblay


"Cen é tassé d'la drogue!"

Qu'est-ce qui se passe avec nous-autres les ados? «On vas-tu fumer, on vas-tu fumer?» Ce sont les paroles qu'on entend le plus à l'école. Eh oui!

Je ne suis pas le seul à l'avoir remarqué, car la direction a déjà agit dans ce sens il y a quelques mois de cela. Les autorités de l'école font constamment de nombreux efforts afin de nous aider à «stopper» la consommation. Par le fait même, ils entendent continuer dans cette voie pour longtemps.

À bien y penser, si la direction continue son effort et si nous, les élèves, y mettons un peu du nôtre, on va la lâcher la cri... de drogue! Dave Lafrenière


Mode-beauté

Chez Bo-Jean, ça part en grand en l'an 2000! Pour les filles, il y a du nouveau, des jupes avec des fermetures éclairs. C'est très pratique: une journée, vous avez une jupe longue et le jour d'ensuite, une jupe courte! Toujours pour les filles, il y a des camisoles à bretelles spaguettis et des jeans dotés de détails particuliers. Pour les garçons, ce sont les chemises fleuris et les chandails sport avec des numéros qui dominent.

Les filles de 5e sec, si vous voulez une robe pour le bal que vous pourez porter ensuite, n'hésitez pas, allez chez Giselle. Ce printemps, elle offre la ligne April Cornell, si vous voulez de la qualité à bons prix. Vous pouvez vous procurer une robe pour environs 79$. Ce sont des vêtements très confortables que pouvez porter dans toutes les circonstances.

Je marchais, dernièrement, sur la rue St-George et j'ai découvert une petite friperie à côté de chez Mike Abran musique. Cette friperie ,«Angélique», est très accueillante! Ça vaut la visite! Manuelle Provost


Sommes-nous seul dans l'Univers?

Il y a tellement d'étoiles, il doit y avoir de la vie ailleurs. Vrai? Pas nécessairement. Deux scientifiques américains, Peter Ward et Donald Brownlee, croient que, même si la vie peut être répandue, sa forme complexe, et intelligente, serait rare. Tandis que les bactéries peuvent survivre dans des environnements hostiles, la vie avancée requiert plus d'adaptations.

Pour donner lieu à la vie sur Terre, plusieurs coïncidences sont survenues. Premièrement, la vie a besoin d'une étoile, comme le Soleil, qui sera capable de produire de l'énergie pour des milliards d'années, sans varier trop rapidement d'intensité. La grosseur de cette étoile est aussi importante. Si le soleil avait été 30% plus grand, il se serait consumé en 4 milliards d'années, ce qui est bien trop court pour que la vie intelligente se forme. S'il avait été plus petit - 95% des étoiles sont plus petites que le soleil - d'autres problèmes s'en seraient suivis. Il y a aussi une zone habitable dans chaque système solaire. Cette zone, dans notre système, se situe entre 5% plus proche du soleil jusqu'à 15% plus loin, à partir de notre postion actuelle. Ce secteur ne reste pas fixe, car le soleil brille plus fort de 30% depuis sa création.

Ce n'est pas tout. Nous avons aussi besoin de la présence d'une planète géante, comme Jupiter, pas trop proche, mais pas trop loin, comme d'une sorte de bouclier contre les impacts des astéroïdes et des comètes. La lune aussi est importante: elle est large comme satellite d'une planète intérieure et a stabilisé le degré de rotation de la Terre, ce qui est important parce que ça assure une température de surface stable. Même la position de notre système solaire est importante: si il se trouvait sur le bord de la galaxie, il n'y aurait pas assez de métaux pour la formation de planètes; si il était dans le centre, la radiation intense nous tuerait tous.

Alors, nous avons de quoi être fiers: la Terre est unique! Edward Wilson-Ewing


Georges-Henri Lévesque: le père des communications au Québec

Le fondateur de l'école des sciences sociales de l'université Laval et l'université nationale du Rwanda n'est plus . En effet, le père Georges-Henri Lévesque, né à Roberval en 1903 est décédé dernièrement..Cet homme à fait naître les universités que nous connaissons.

Il a ouvert le chemin à plusieurs personnalités politiques marquantes. Jean Marchand, René Lévesque, Léon Dion et Jean Lesage ne sont ici que quelques exemples parmis tant d'autres. Il était un maître à penser et un chasseur de talents. C'est avec cet homme que le Québec s'est sortis de la grande noirceur quand la province était sous le jour de Duplessis.

Si en 2000 au Tournesol le journalisme fleurit, c'est que les profs de Pierre Pinard à l'université étaient passé par la classe du Père Lévesque. Mathieu Lussier


La Ligne verte, une réussite

Basé sur une histoire de Stephen King, ce film est une réussite à tous points de vue. C'est l'histoire d'un gardien de prison, responsable de l'aile des condamnés à mort, et du passage dans son département d'un condamné assez particulier. Aucun détail n'a été négligé afin de recréer l'univers fantastique de King. Les acteurs, dont l'excellent Tom Hanks, ont su rendre plus vivant et captivant le scénario, qui d'ailleurs était déjà excellent. Combinant une histoire originale, tous les éléments nécessaire à un bon suspens, ainsi que la touche d'humour particulier (lire ici «pipi-caca») de King, ce film est excellent et je le conseille à tous les amateurs de lecture et de cinéma. Luc Massé


Serial Joe

Ce groupe est formé de 4 membres, âgés entre 14 et 15 ans, passionnés de musique et qui ne s'enflent pas la tête avec le succès. Ils adorent "La guerre des étoiles" et la planche à neige. Ils ont joué lors du dernier Edgefest et leur album "Face Down" s'est vendu à plus de 60 000 exemplaires.

Ils sont originaires de la région de Toronto, en Ontario, se connaissent depuis l'école primaire et ont formé leur goupe dans ces années. Ils ont pour idoles Limp Bizkit et Red Hot Chili Peppers. Pour eux, la musique n'est pas qu'un simple passe-temps, c'est une manière de vivre. "Face Down" n'est pas leur premier disque. En 1998, ils avaient lancé "Kicked", un mini-album qui contenait 6 chansons qu'ils avaient écrites lorsqu'ils étaient agés de 12 ans. C'est grâce à cet album que Serial Joe s'est fait connaître dans l'industrie du disque. Le vidéo-clip de la chanson Skid Row a d'ailleurs obtenu le prix du meilleur vidéo-clip indépendant au gala des Much Music Awards 1998.

Au début de 1999, le groupe a signé un contrat de disque avec la compagnie de disque Aquarius. Ils ont passé leur semaine de relâche à enregistrer "Face Down". Le réalisateur de l'album, Dave Ogilvie, qui travaille entre autres avec Marilyn Manson et Nine Inch Nails, a été très impressionné par le travail sérieux des quatre adolescents.

Pour eux, le plus important demeure l'école. Ils s'organisent pour que leur carrière n'empiète pas sur leurs études. Le chanteur, qui souhaite aller à l'université plus tard, affirme que le groupe s'arrange toujours pour donner des spectacles durant les fins de semaine ou durant les vacances. Bien sûr, puisqu'ils doivent travailler, ils leur arrivent de manquer des jours de classe, mais jamais plus d'une semaine. Marie-Pier Dion Vigneault